Je vis et je travaille à la campagne depuis toujours. Je m’appelle Vincenzo Mantuano et je suis fils d’agriculteur, tout comme mon père et mon grand-père.
À 7 ans, j’étais déjà sur le tracteur. Nous avions un tracteur à chenilles et mon père me faisait utiliser la dégermeuse ! Je préférais rester dans les champs qu’aller à l’école. Pour ma femme, c’était la même chose. Nous sommes faits de la même manière.
Ce qui me plaît dans l’agriculture, c’est que tu décides pour toi-même, personne ne te donne des ordres.
Et ça donne aussi d’énormes satisfactions. Tu sèmes, tu vois la plante, tu fais la récolte. C’est la même satisfaction que pour un maçon qui construit sa propre maison brique après brique.
Le matin, je me lève et je vois déjà où se trouve le brouillard et où il n’y en a pas. Quand il fait froid, on voit le givre et on en tire les conclusions. Si le gel arrive au moment où les plantes fleurissent, tu sais que l’écart de températures fera des dégâts.
Aujourd’hui il y a trop d’électronique ; Il y a ceux qui sont attentifs et travaillent bien mais il y a aussi ceux qui montent dans leur tracteur automatisé, font le minimum nécessaire et ont fini leur journée. Ce côté superficiel fait sembler facile et à la portée de tous un travail qui demande au contraire des sacrifices, de l’application et du dévouement.
Dans le domaine du blé, la culture d’une seule variété a fait la différence entre les agriculteurs sérieux et ceux du dimanche. Il faut des soins, de l’attention et des standards de qualité élevés. J’ai commencé à travailler avec Barilla en 2008, j’ai été l’un des premiers ici à faire de la mono-céréale et j’aime ça.
Notre entreprise est familiale. Nous y travaillons moi et ma femme. Nous avons deux filles qui étudient loin d’ici et une est même très douée. Nous ne savons pas si elles reviendront travailler ici, mais on aime y croire.
Enfin, il y a nos animaux, comme notre oie, qui nous suit partout et adore les câlins. À tel point que même nos chiens en sont jaloux.